Dimanche 30 Aout 2009
Dimanche 30 Aout 2009
Ca y est, c'est le dernier jour quje passe en Autriche pour 2009, je me lève come d'habitude et je sors pour déjeuner quand Jean François frappe à ma porte pour me dire au revoir. Ils sont déjà prêts pour le départ mais légèrement en avance car nous devions déjeuner ensemble et ensuite ils devaient prendre la route. Peu importe, je descend pour discuter un peu et avant de partir
la traditionnelle photo de groupe. N'y manque que Robert qui s'est laissé surprendre, un peu comme moi, mais lui, il est encore au Pays des Songes. L'an dernier le butin était plus important mais la grande Coupe de Roland est bien plus valorisante, pensez donc, vainqueur de la Coupe du Monde, c'est quelque chose sur un palmarés. 8h30, c'est le grand départ pour Roland, Raymond, Jean Louis et Jean François, le chauffeur. Nous pouvons maintenant aller prendre notre petit déjeuner dans la magnifique salle de restaurant du chalet que du beau ici..... et surtout pas de toc. Que du massif, magnifique. D'aprés les conversations à droite et à gauche que j'ai pu avoir, pour un chalet qui fait pension comme celui là, il faut compter plus d'1 million d'euros minimum et cela peut aller jusqu'à 10 millions voire plus. Bon, c'est pas ici que je vais pouvoir venir placer mes prix gagner cette saison! Nous voilà nous aussi fin prêt pour aller faire un dernier tour sur la ligne d'arrivée pour voir les 2 derniers titres mais en allant récupérer les photos pour Roland, je rencontre Didier LANGLOIS et sa compagne qui me disent que la dernière course est partie à 9h20, il est 10h15, 3 tours de circuit à faire, bon, la décision est prise. Nous prenons la route nous aussi, un peu plus vite que prévue car nous devions partir en fin d'aprés midi mais bon, il est vrai que St Johann d'aujourd'hui ne ressemble plus beaucoup à celui d'hier où ça grouillait de monde et de coureurs. Là, c'est vrai que cela fait un peu vide! Pas de regrets, c'est parti pour nous aussi. 10h30, au revoir St Johann, à l'an prochain si tout se passe bien, 1550 kms de route à faire, on prendra un peu plus de temps pour rentrer calmement. 90 kms pour aller à Innsbruck, c'est long car ici la vitesse maxi c'est 80 km/h la majeure partie du temps et quelque fois sur l'autoroute, 100 km/h sont permis. Nous sommes loin de nos 130 km/h français! Nous passons Innsbruck que nous voulions aller visiter mais nous n'avons pas eu le temps de le faire, ce sera pour une autre fois. Nous attaquons la longue montée du Brenner, prés de 30 kms mais de suite, nous sommes mis au parfum, la route va s'annoncer plus longue que prévue. Il y a beaucoup de monde sur la route et au sommet, les Autrichiens ont installés un péage pour garder encore quelques euros de plus mais les italiens, 10 kms plus loin, font la même chose. Vous avez donc compris, il y a des bouchons. En fait, nous allons faire 120 kms en 2 heures. Bon, ceci, les bouchons dans un cadre comme ça, c'est quand même mieux non? et la aussi, le coup d'oeil vaut le coup. En fait, quand on conduit, on voit pas toutes ces choses là et les bouchons me "rendent" un peu service. Enfin, nous arrivons au sommet.....autrichiens. S'ensuit une bonne dizaine de kms presque sur un plateau où on peut y voir la culture de fraises sous serres, à 1374 m d'altitude, c'est original non? Direction maintenant.....le péage italien. Et rebouchon bien sûr, comment éviter ça ici. Une fois passer ce péage, à nous la longue descente vers la vallée du Trentin. Magnifiques chateaux Des maisons perdues dans la montagne Des cultures aussitôt le col franchit, tout ce qui peut être cultivé l'est effectivement. Tiens, difficile d'aller le prendre celui là Quel magnifique point de vue ils doivent avoir de la haut! Francesco MOSER a ses vignes dans le coin, il n'est pas seul Pas facile les courses dans le coin s'il y en a....... heu, par là non plus. Sur que la neige ne va pas s'accrocher sur le clocher de Bolzano et toujours les cultures Passer Trente, les champs de fruitiers sont à perte de vue Nous arrivons à la fin de cette vallée du Trentin, le Lac de Garde est tout proche, ce sera pour une autre fois mais là aussi, ça doit valoir le détour. Nous arrivons à Vérone puis direction Brescia, Piacenza, Gènes et nous suivons la côte méditerranéenne pendant plus de 100 kms, superbe, magnifique, mais que de virages et de tunnels, ils ont pas été fainéants pour creuser la roche. Enfin, Vintimille et la frontière, 9h00 du soir et nous voilà au dessus de Menton, Monaco, Nice et le péage de la Turbie et la longue descente sur Nice puis Cannes où nous rattrapons Roland et les autres..... Nous nous faisons signe, c'est ok pour s'arrêter manger un morceau. Le voyage ensemble se prolonge un peu plus. 10h30, nous repartons vers Toulouse où je dois laisser le vélo à Robert en pasant chez lui, c'est prévu vers 2h00, 2h30. Je serais pile dans la fourchette, 2h20, je "livre" le vélo et puis sans trop s'attarder, la fatigue commence à gagner du terrain, nous reprenons la route pour les 160 derniers kms. 4h00, le péage de Tarbes est franchi. 4h30, je suis dans mon lit, 18 h 00 de route, 1550 kms derrière moi, à moi le gros dodo!
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