JEUDI 20 AOUT 2009
Jeudi 20 aout 2009
8h00, le réveil sonne, douche et petit déjeuner. Le petit déjeuner ici, il ne faut pas le manquer. Super bon, cela va des crudités en passant par la charcuterie (autrichienne bien entendu), 2 ou 3 sortes de pain local, confitures maison (ou pas !) les 2 sont disponibles à volonté, fromage blanc avec plusieurs sortes de céréales, café, thé, chocolat……. Bon vous voyez bien que c’est le passage matinal obligé.
Retour à la chambre pour commencer le compte rendu (sans savoir si je peux vous le transmettre dans la journée…….ou pas comme dirait l’autre). 9h30, je laisse le compte rendu en l’état, j’y reviendrais plus tard.
Me voilà sur le vélo (ou à côté pour l’instant) dans la tenue officielle de l’édition 2008 (elle est belle non ? J’ai pas pu résister, je l’ai acheter cuissard + maillot, au diable l’avarice 70 euros c’est vendu). S’il y en a une aussi belle cette année, je fais pareil.
(photo 1)
Les premiers tours de roues sont hyper faciles…….. là c’est normal, c’est en descente. 1.5 km après, me voilà sur le plat direction le circuit distant de …..500 m et 1 km plus tard, me voilà ……au pied du mur, non au pied de la côte. La 1ère mais la plus dure : 2.5 kms et pour me remonter le moral, cette année, les organisateur on mis un panneau au pied, 11% !!!!!!! Pas toute la côte heureusement car elle monte en palier, en tout il y en a 5 mais le dernier est très dur, d’abord parce que c’est le plus long, 500 m au moins et le plus pendu (là les 11%, ils y sont sûr !!!!!!) et puis parce qu’en haut, il faut continuer pour aller chercher la descente qui est en fait du faux plat descendant, sur plusieurs kms mais impossible de récupérer sans pédaler, à fond la caisse tout le temps, pas de temps mort. Comme j’ai pas de grosses sensations au niveau des jambes, je mets le petit plateau et je monte…..cool. Juste devant moi, il y a 3 gars qui ont pris la côte pour un 2ème tour je suppose et ils se sont faits la « peau » jusqu’en haut, ils ont montés au taquet jusqu’à ce qu’ils explosent….. ils y sont arrivés, cela devait être « leur » championnat du monde je suppose. Bon, ils font ce qu’ils veulent après tout.
Ouf, le sommet et la longue descente que je fais peinard, je fais tourner les jambes et je croise des cyclistes à la pelle (des vrais ça se voit, des VTTistes, des jeunes, des vieux, des femmes (surtout des âgées…..pas trop de jeunes solitaires, non pas trop), enfin de tout quoi ! Me voilà maintenant sur le plat me menant à la….2ème bosse et là je me fais dépasser par un gars d’1.90 m à peu prés qui me dit bonjour (dans sa langue…….), je lui réponds gentiment et …..il me laisse sur place. Ok, pas de course pour moi aujourd’hui sauf que quand il m’a pris 200 bons mètres, il stagne. Orgueil de cycliste, l’intox à tout bout de champ, bof !!!!!! Sauf que dans la 2ème bosse, si moi je ne suis pas ce qu’on peut appeler communément un aigle des cimes, alors lui, c’est est pas un, mais pas du tout. Je le dépose proprement (pour une fois que j’en trouve un qui grimpe plus mal que moi, je ne vais pas me gêner).
Ouf, me voici en haut, celle là aussi n’est pas facile. Le pied est un long faux plat qui se monte grand plateau mais après 1 S difficile à négocier, la pente est devant nous, 10 % facile, pas long non, 300 m maxi mais après il y a à peu prés 1 km de faux plat montant avec de petits coup de cul avant une descente très rapide qui nous amène dans un joli village, presque la frontière avec l’Allemagne. Rond point à droite 3 ou 4 kms de jolie route en faux plat légèrement montant (là tout le monde est en file indienne en course) puis 3ème talus, le plus facile certes qui se monte grande plaque, 500 à 600 m mais en haut faux plat avant d’aller chercher une descente en ligne (presque) droite et si je vous dis que là aussi c’est en file indienne vous allez me croire ? et oui, vous avez raison, ça monte à bloc et personne ne se relève au sommet ; conséquence, il faut appuyer fort sur les pédales sans trop se poser de question. Dans l’ascension, 3 hollandais me reviennent dessus à « bonne vitesse » surtout le 1er qui est super costaud, ça se voit, les 2 autres ont l’air de s’accrocher. Ils me passent en me saluant, très sympa, et je les laisse partir, pas envie de me frotter à ça moi aujourd’hui. En voilà un 4ème qui reste dans ma roue, tiens c’est le lascar de tout à l’heure. Lui non plus n’a pas l’intention d’aller avec eux alors il reste avec moi (enfin, je dirais derrière car il ne m’a pas pris un seul relais). Bon, c’est pas grave, je ne lui en demandais pas non plus.
Très belle route néanmoins (ce tronçon sert pour le Championnat du Monde de contre la montre qui est couru le mercredi 26 aout (heu……sans moi, pas ma spécialité ça). 10 kms plus loin (en fait, le départ du CLM et il y en a déjà en train de faire des essais), virage à droite, petite route et je tombe de suite sur 2 anciens avec des maillots écris en français. Pendant à peu prés 2 kms, je vais reste avec eux mais il faut que je vous raconte ça, quel plaisir avec les dialogues, ça donne à peu prés ça :
Moi : bonjours les français, alors ça va, en vacances pour l’instant ?
Le plus vieux : Tiens te voilà toi ! (Super, on se rencontre pour la 1ère fois)
Toujours moi : vous êtes de quelle région ?
Réponse du plus vieux prend la parole : moi, mon gars j’ai 84 ans, je les ai fais hier
Moi : vous les faites pas, je vous en donne 68/70 (quel salaud dés fois mais bon, si ça peut faire plaisir……)
Le copain du Papy de 84 ans : tu vas en être pour payer un coup
Le papy de 84 ans : pas de problème, je les ai fais hier matin à 9h00 (et s’adressant à moi) moi tu sais mon gars, j’en ai vu des choses, et pas des jolies des fois, tiens pendant la guerre, moi j’ai hébergé incognito 2 américains pendant 14 mois, personne ne l’a su. Ah j’en ai vu moi oui. Au fait t’as un joli maillot ?
Moi : euh, oui, il est joli mais il y a des tas de gars qui en ont depuis l’an dernier puisqu’ils ont fait comme moi, ils l’on acheté
Le papy de 84 ans : Oui, mais moi, j’en ai un beau maillot moi, c’est le maillot de Champion du monde, j’ai gagné ici il y a 3 ans, sur ce circuit, quelle partie de manivelle !
Moi : Ouais, super, félicitations, rouler avec un Champion du Monde, c’est pas souvent que ça arrive
Le papy de 84 ans : tu peux le dire mon gars
Puis arrivant dans le 1er village, il me fais signe de la main en me disant, « allez mon gars, bonne chance pour ta course, on te laisse »
Moi : ok, vous restez dans ce village ? bonne chance à vous aussi !
L’autre qui nous entend dit « qu’est ce que tu fais Robert, ce n’est pas là qu’on est hébergé ?
Le papy de 84 ans lui réponds « non, je sais, mais il faut que je coupe les gaz »
Quelle envie de rigoler j’avais mais je me suis retenu, respect les anciens, quelle volonté. Dire qu’il fait partis de ceux qui me touchent le plus, que voulez vous, ça restera graver dans la tête….et dans le cœur.
Bon c’est reparti pour moi, je termine le tour (avec mon gars toujours dans ma roue) et comme il est 11h30, je décide de faire la côte une 2ème fois un peu plus vite pour voir, grand plateau (50 dents) comme en course. Mon collègue est éjecté dés le 1er tronçon et 300 m devant moi, il y a une femme qui monte et je me dis que je vais la revoir à ce rythme là, oui t’as qu’à croire, à 50 m je reviendrais au sommet mais à 50 m je resterais. Et oui, c’est comme ça, bon tant pis, je m’en fous, je ne cours pas avec elle après tout……
Tiens, je décide de rentrer par la route qui sert de parcours pour la course de montagne (et oui, les organisateurs ne sont pas à cours d’idée, un matin du championnat, il y a une course de côte pour ceux qui veulent y participer 12 kms avec un peu de plat (que je connais puisque c’est le parcours du circuit) mais je ne connais pas la fin, ni le début que je vais donc faire. Et bien, ils ne m’y verront pas dans cette course sûr, le 1er km qui est pour moi en légère descente n’est pas impressionnant jusqu’à ce que je tombe sur un panneau descente à …..15% et pendant 3 kms. A Quelle vitesse je suis passé là, oui mais moi en descendant ! Quand je pense que la course est dans l’autre sens et qu’on m’a dit que le final n’est pas piqué des vers, je vous la laisse sans problème, croyez moi.
Retour peinard à l’hébergement où Nicole m’attends. Douche, un peu de repos puis je vais faire voir le parcours à Nicole (en voiture oui). On s’arrête à droite et à gauche pour prendre des photos de maison, quelles sont belles ! Circuit terminé, c’est repartis pour la suite de la visite touristique direction SALZBURG mais je vais tourner avant car j’ai décidé d’aller sur ZELL AM SEE, super connu pour les Coupes du Monde de Ski de fond et de biathlon, mais arrêt en chemin dans un grand magasin à SAALFELDEN pour acheter une clé USB (j’ai oublié la mienne à la maison), pour voir si je peux mettre les comptes rendus dessus et trouver mon cyber café ce soir.
Allez hop, c’est reparti dans un décor de rêve vers Zella m See. Je décide de rentrer en ville et on tombe sur un magnifique lac avec des plages magnifiques remplies (le mot n’est pas trop fort) de vacancier en train de se baigner et de bronzer mais pas une place pour se garer, on se croirait au Tour de France, pas une place de libre. Je continue en longeant le lac mais tous les petits recoins sont pris bon tant pis on décide de continuer sur KITZBUHEL, la célèbre station de ski avec la piste la plus renommée du monde. On monte un col (en 3 voies s’il vous plait) puis longue descente sur KITZBUHEL où……on se retrouve dans un embouteillage ? Tu parles, la rue centrale, pas une place pour se garer alors on sera que de passage car il est presque 17h00. Par contre, je veux voir à tout pris la descente…..et quand je la vois, sur la gauche, je peux vous dire que je suis content……de ne pas savoir faire de ski, mais c’est à pic ce truc là, tu m’tonnes qu’elle est si effrayante. Pas de regrets pour moi. Retour à St Johann.
Redouche et je termine le compte rendu vite fait bien fait. Je mets tout ça sur ma clè USB flambant neuve et c’est reparti pour la recherche de mon cybercafé avec mon petit papier où j’ai traduit ma question (oui, car je ne pratique pas trop l’Allemand…….) Impossible voir quoi que ce soit alors je rentre dans un café et je tends le papier au serveur qui me dirige à 300 m de là. En fait de cybercafé, il n’y a que le cyber car c’est un magasin de souvenir avec 5 écran connecté à internet.
Sauf qu’il est 6h05 et que tout ferme ici (à part les bars et restos) à 18h00. Le grs veut bien me laisser 10 mn. Sympa, le temps de me connecter sur ce satané clavier (toutes les touches sont dans n’importe quel sens, pas de é, ni de è, ni de à, ni d’apostrophe, du léger. Pas de port USB non plus, c’est foutu pour mon compte rendu. Pendant ce temps, Nicole va faire voir la clé USB au gars et lui demande si je peux pas m’en servir, le gars dit que OUI et il me fait voir un peit couvercle que j’avais pas vu et où je peux introduire ma clé USB. SAUVE ! En 2 clics voilà mon compte rendu copier/coller. Ouf, j’ai réussi, ça me coute 2 euros (en fait 80 cts mais je laisse tout car le gars a fini à 18h15 à cause de moi). Le gars est ravi, moi aussi. Je reviendrais donc tous les jours. Par contre, pour les photos, elles vont être rares car je n’aurais jamais le temps de les télécharger sur mon blog avant de les insérer. Alors je vais numéroter les photos et dés mon retour, je les y rajouterais, ça fera un peu réchauufé, mais pas moyen de faire autrement. Car il y a déjà du monde qui se connecte alors si j’y passe 2 ou 3 h, je vais me faire virer.
Cette bonne chose de faite (une des principales de mon déplacement n’empêche pour mes « fidèles » lecteurs) on se paient une bonne pizza et un tiramisu pour moi (ok, ce n’est pas bon pour le régime) mais je fête le fait d’avoir trouver mon bonheur. Bon, c’est pas trop demander non plus non ?
Nous voilà de retour à l’hébergement à 21h00 car il n’y as de festivités programmées ce soir et voilà ma soirée, je viens de rédiger mon compte rendu que vous aurez……demain.
Il est 22h30, je vous laisse car demain, lever 7h30, petit déjeuner et puis je pars faire 2 tours de circuit.
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