VENDREDI 28 AOUT
Vendredi 28 Aout 2009
Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de vous lever du pied gauche ? Certainement un jour ou l’autre et bien moi, j’ai failli ne pas me lever du tout.
« le cours médical du jour «
Ce matin, en voulant regarder l’heure au réveil, je me suis tourné du côté droit un peu brusquement et immédiatement ma tête s’est mise à tourner et je ne savais plus trop où j’étais. Cela m’était déjà arrivé il y a 4 ou 5 ans, en voulant faire la même chose, je m’étais retrouvé dans un état où tout tournait autour de moi dans tous les sens et impossible de me repérer, quel malaise, ça m’avait repris 3 fois de suite mais j’étais dans un sale état. Je me posais beaucoup de question sur mon état de santé mais en fait, j’étais victime d’un V. S. . B, en clair des vertiges bénins. La cause ? dans notre oreille interne, il y a des nodules, des débris, des caillots, appelez cela comme vous voudrez et lorsque ces débris viennent boucher l’oreille interne suite à un choc ou pour moi à un violent coup de tête à droite, on subit de violents vertiges et ça fait l’effet d’être dans une boule lancée à une vitesse extraordinaire et qui tourne dans tous les sens. Impressionnant de malaise car je vous dis pas, ça ne dure pas longtemps mais on dirait une éternité. En fait, pour ce qui ne le savent pas, il suffit de consulter un kiné spécialiste des vertiges qui va vous le faire passer, pas besoin de médicament ni de scanner ou autre, un bon kiné et le tour est joué. Par contre, je savais que je pourrais en avoir d’autres dans 1 an, 2 ans, 10 ans ou…..jamais plus. Je connaissais aussi la parade, c'est-à-dire que quand ça vous prend, il faut violemment se tourner à l’opposé……à condition de savoir où est l’opposé dans cette situation. Et voilà que ce matin, à 3 reprises, je me retrouve dans ces conditions là…..avec les séquelles qui s’en suivent bien entendu, nausée, envie de vomir et comme si j’allais tomber « dans les pommes », à la 3ème fois, apparemment j’ai réussi à me « guérir » mais j’étais vraiment dans un sale état. Pas envie de me lever croyez moi et alors, encore moins de faire du vélo. Le jour du Championnat du Monde, il faut le faire ça quand même non ? Pas la veille pour pouvoir éventuellement récupérer ou le lendemain, non, non, le Jour J. Autant vous dire de suite que ma participation dés lors vraiment compromise. Il était 6h00 du matin et jusqu’à 8h00, je n’osais plus bouger de peur que cela me reprenne. Je me faisais quand même violence pour me lever et descendre déjeuner où je prenais une tasse de café et quelques céréales (pas beaucoup croyez moi) car j’avais des nausées et mes jambes « flagada ». 15’ après j’étais de retour dans la chambre pour m’allonger jusqu’à 9h00 où je me décidais quand même d’aller chercher mon dossard. Je partais donc avec Jean Louis en roulant pas trop vite, direction l’accueil où je ne faisais pas de vieux os et désolé, je n’avais pas envie du tout de faire un crochet par la case cybercafé. De retour à ma chambre, je me rallongeais jusqu’à 11h10 et comme ça ne m’avait pas repris, je décidais donc de mettre les dossards……sur le maillot. Mais l’envie n’y était plus !
Le départ étant à 13h00, je me réjouissais quand même d’avoir préparé le vélo la veille car cela aurait été dur ce matin pour changer les roues……
11h30, me voilà habillé…..en coureur cycliste pour participer au Championnat du Monde. Mes jambes sont en coton et si je tourne la tête sur la droite, j’ai le pressentiment que ça va repartir. Les conditions pour courir ne sont pas fameuses, à condition toutefois que je puisse arriver jusqu’à 13h00.
Je gonfle néanmoins mon vélo, Jean Louis est déjà prêt pour aller s’échauffer, son départ est à 13h25, il a le temps et Roland va l’accompagner. Robert descend lui aussi et je vais faire quelques tours de roues ….et je n’ai pas l’impression d’avoir mal aux jambes et elles tournent « dans le bon sens », pour l’instant c’est encourageant. Arrivés au village, direction le circuit où on part s’échauffer sur le plat, je ne suis pas trop mal quand même et l’espoir remonte même si je m’estime à 60/70% de mes capacités physiques mais bon, tant pis, je pourrais au moins prendre le départ. D’ailleurs, je dis à Nicole de laisser les clés de la chambre à l’hébergement au où…..
On fait 4 ou 5 bornes et je n’ai pas de vertiges si je garde la tête droite, les jambes commencent à bien tourner alors je tente de monter….la bosse sur un petit développement avec Jean Louis, tous les 2, les 2 autres préférant repartir faire du plat. Jean Louis n’est pas trop rassuré non plus, il me dit qu’il est stressé, c’est normal, c’est sa 1ère participation à un Mondial et même en Masters, je peux vous dire que c’est quelque chose. On arrive au sommet et ça va mieux, je suis en sueur donc c’est bon signe. Ce matin aussi j’étais en sueur mais pour d’autres raisons évoquées plus haut et moins réjouissantes.
On redescend vers l’arrivée et quand on passe la ligne, je vois 12h10, mince, il y a encore ¾ heure avant le départ donc, retour sur le circuit pour continuer l’échauffement et je me sens rassuré, je mets un peu de braquet et les jambes répondent bien, je crois que je vais faire la course pour de bon cette fois. Au bout de …..25 kms d’échauffement, je me place dans les premiers devant les commissaires, il reste 15’ et de suite, ils font l’appel, je me retrouve donc en 1ère ligne….mais derrière une corde à 10 m de la ligne de départ. 5’ avant le départ, la corde est retirée et je suis le 1er sur la ligne…..de départ, entouré par mon ami cyclocrossman hollandais de mardi sur ma droite et d’un autre sur ma gauche qui me parle en anglais mais je ne comprends rien à ce qu’il me dit, il me parle de succès et moi je pensais qu’il voulait me succéder….mais à quoi ? En fait, en le faisant répéter 3 fois (normal avant que je comprenne ce dialecte anglais), je comprends qu’il me souhaite bonne chance pour gagner, et je lui renvoie de suite les compliments et on continue à parler (comme ça cela évite de penser…..). Si ça continue, je vais parler anglais couramment, si, si…..). Enfin c’est super sympa quand même.
13h00, le départ est donné et de suite, je me porte en 3ème position et je ne quitte pas les premières places …..jusqu’à la côte où l’heure de vérité a sonnée pour moi. Ca passe ou je rentre à l’hébergement.
La première rampe est avalée à plus de 30 km/h et je ne pense pas une seconde à enlever le grand plateau, ça va déjà vite mais pour l’instant, je ne suis pas dans le dur. 2ème rampe, la vitesse ne baisse pas….les 100 premiers mètres mais ça ralentit assez vite, donc je tombe le grand plateau et je monte souple dans les 10 premiers, c’est super, je suis le rythme assez facilement et j’en suis étonné vu la matinée que j’ai passé. Arrivés dans la dernière rampe, je suis en 3ème position, maintenant, je sais que je passerais la côte sans dommage même si ça va vite au sommet, je suis toujours dans les premiers, c’est déjà ça et j’ai le moral qui est revenu d’un coup. Ouf, je l’ai échappé belle !
La descente se fait à tombeau ouvert et je vois passer à côté de moi…..Serge LARROZE sous son maillot bleu de Montauban, lui aussi a bien passé la bosse, Robert est là aussi dans les premiers, tout baigne. Mais le temps menace de se gâter, les nuages sont là et l’orage n’est pas loin d’éclater, manque plus que ça, tout pour plaire. Je reste malgré tout dans les premiers mais déjà, je peux dire que le niveau est beaucoup plus relevé que pour la Coupe du Monde. Il y a 92 partants dont la moitié n’était pas là mardi et ça se voit tout de suite sur le compteur.
La 2ème bosse se présente et je dis à Serge qu’il faut rester dans les 10 premiers, il me demande si la bosse est toute proche, oui, à moins d’1 km, on voit le village perché en haut. D’ailleurs, on y arrive vitesse Grand V au pied mais le rythme tombe un peu et je tombe le grand plateau à nouveau ? Je tourne les pédales vite mais je suis encore le rythme sans problème et arrivé dans le rapaillon à plus de 10 %, je passe Serge pour aller me placer dans les 5 premiers, je suis rassuré, je n’ai rien perdu de mes capacités physiques, enfin pour le moment….. Le haut se présente et le peloton est très étiré et dans la descente, regroupement général et nous sommes encore les 3 dans les 20 premiers.
Nous voilà de suite dans la 3ème bosse qui se passe vite (très vite d’ailleurs….) mais ça va, le sommet est franchit quand même à ….40 à l’heure, si, si , je vous mens pas, tout le monde est en file indienne mais la bosse est trop courte pour que ça explose. Ca se regroupe dans la descente…. Où j’en profite pour me cacher au maximum. Le compteur ne descend jamais au dessous de 45 et l’italien de l’autre jour, qui courait le maillot ouvert est toujours là…. Et en fait, c’est un américain, pas un italien. Et comme mardi, il n’arrête pas de flinguer. D’ailleurs, il place une mine dans une ligne droite….et s’en va seul alors que ça roule à plus de 45 km/h. Bigre, le mec c’est du costaud quand même ! A 10 kms de la fin du 1er tour, on tourne à droite, un costaud me passe avant la virage, je le reconnais, c’est le 113 de l’autre jour, le gars que j’avais repéré et qui allait vite, aujourd’hui, il est « déguisé » en 97 pour pas que je le reconnaisse, manqué pour lui, je vais m’en souvenir pour le dernier tour. C’est un américain d’après ce que je lis sur son maillot. Ici, il y en a partout et ils auront fait le plein de titres et de places d’honneur. Ceux sont de vrais coursiers les mecs, tant mieux pour eux.
Retour sur la petite route sur 8 kms pour nous ramener au bas de la côte du 2ème tour, Serge est revenu depuis un bon moment aux avants postes, il ne lâche plus les premières places, Robert et moi sommes dans les 15. Tout va bien, ça roule à 46/48 km/h mais maintenant c’est du bitume et ça rend bien. Dernier km avant la côte, nous sommes toujours bien placé et nous arrivons très vite au pied. Le virage se prend plein pot et nous sommes à 37 km/h sur la lancée mais ça descend à 30 km/h en haut du 1er tronçon, Serge est à côté de moi et Robert juste derrière. Petite récupération et nous voilà déjà dans le 2ème palier, je remonte dans les 5 premiers et j’y reste, Serge décroche un peu, je ne le reverrais plus et il ne sera pas non plus dans le classement. Il avait pourtant l’air pas trop mal jusque là. Le dernier palier est en vu et là, le rythme change, les 300 derniers mètres sont durs pour tout le monde et c’est très étiré car ça attaque,
Avec les chaussette a la MOREAU, vous reconnaitrez l americain intenable qui a toujours le öaillot ouvert et moi, en haut de la bossem je suis juste derriere, on ne voit aue la manche gauche du maillot je passe dans les 10/15 premiers au sommet, Robert est quelques places derrière, ça va bien pour nous.
Aussitôt franchi le sommet, la pluie fait son apparition, et ça tombe bien mais elle n’est pas froide et en fait, ça fait du bien. Un petit groupe d’une trentaine de coureurs compose le groupe mais ça va se regrouper quelques hectomètres plus tard. Un groupe de 10 coureurs ressort aussitôt, prend 100 m mais il n’y a pas d’entente et un norvégien ramène tout. Sue le côté gauche de la route, il y a une chute et je vous raconte pas la gamelle que les 2 coureurs prennent, ça c’est du vol plané et en plus ça roulait à plus de 50 km/h, j’espère que ce ne sera pas trop grave quand même. Il faut dire qu’un coureur est décédé dans une chute en début de semaine, malheureusement, ça peut arriver, ça se passait dans la descente de la 2ème côte, je ne connais pas les circonstances de l’accident mais le malheur est arrivé quand même.
2 coureurs contrent, eux aussi prennent 100 m et devant moi, un beau gabarit s’en va, je mets le 12 et je sors aussi, je le rejoins avant de rentrer sur les 2 premiers…..et on les dépose en passant, on continue à deux, ça roule fort et on s’entend bien. On a un peu plus de 150 m d’avance, si on pouvait recevoir du renfort, on sait jamais mais on ne se pose pas de question, l’option d’attaquer a été prise maintenant c’est tout ou rien. On roule depuis 2 ou 3 kms à l’avant mais on n’arrive pas à prendre plus, la 2ème côte arrive vite…..et on se fait reprendre à un 1.5 km du pied de la bosse mais ça roule à 50, les relais se prennent toujours bien par quelques coureurs à l’avant et j’en reprend un à l’avant du peloton quand celui qui me suit laisse le trou, je regarde par-dessous le bras et j’ai 10 m d’avance, j’en remet une couche et je pars seul mais je suis revu au bas de la côte, j’ai le pressentiment que cela va être dur pour moi dans la côte mais au moins, j’aurais tenté le coup.
Effectivement, le rythme dans la côte augmente d’un ton et ça attaque bien avant le raidillon que j’aime bien pourtant, mais là, je préférerais l’avoir déjà passé. Le peloton se coupe en plusieurs morceaux, je ne suis plus devant comme je l’avais imaginé, et oui, les efforts se paient cash ici, mais je m’accroche quand même car derrière c’est encore plus à la peine. Une vingtaine de gars passe le plus dur ensemble, un groupe de 7 ou 8 à 50 m et moi seul à 10 m derrière, je me fais « la peau » pour revenir sur ce groupe où figure Robert et je reviens avant le sommet qu’on passe grand plateau car ça roule hyper vite. On rentre sur la tête de course dans la descente, nous sommes une trentaine à l’avant et il y a un joli trou mais personne ne veut rouler et ça revient à nouveau. J’ai besoin de récupérer car maintenant je ne vais plus bouger jusqu’à l’arrivée. Il ne pleut plus et soleil refait son apparition, tant mieux pour le final, ce sera moins dangereux.
Entre le bas de la descente de la 2ème côte et le pied de la 3ème, 3 gars sortent en costaud, ils font partie des plus forts car je les ai vu souvent à l’avant de la course. Ils attaquent la dernière côte avec 100 m d’avance mais il y a un hollandais dans le trio et il « plante » ses 2 compagnons dans la côte pour partir seul. Il reste 20 kms à ce moment là. Le peloton revient sur les 2 autres dans la descente et tout le monde à les mêmes idées en têtes, le maillot irisé peut être sur le dos le soir même alors ça fuse de toute part. Le compteur ne descend pas au dessous de 46/48 km/h voire 50 et plus mais le gars à l’avant tient toujours. Sacré numéro ce qu’il réalise ! Avec Robert, on se tient dans les 15 premiers tout le temps, les 10 derniers kms sont en vue et nous ne quittons plus les 10 premières places mais je commence à avoir des crampes. Manquais plus que ça, j’avais de bonnes jambes même si la pluie me les avais durcies un peu. Tant pis, je continue à me battre pour reste dans la roue du 97 mais ça frotte beaucoup. Les 5 derniers kms sont en vue mais le hollandais n’est toujours pas rejoins, que vous dire de plus, je suis admiratif vu la vitesse où ça roule derrière, on ne revient pas sur lui, chapeau. Avec Robert, on se bat pour rester dans les 6 ou 8 premiers mais qu’est ce que ça va vite, ça fait des vagues à droite, à gauche, c’est dangereux mais c’est le sprint alors…..
3 kms de l’arrivée, on aborde la grande ligne droite bitumée qui nous ramène au pied de la côte, ça roule encore plus vite et il faut appuyer sur les pédales et avoir les mains sur les cocottes de freins en même temps. Incroyable, que de risques ! A 2 kms de l’arrivée, je suis en 5ème position …..mais j’ai une crampe dans le mollet gauche, je m’arrête de pédaler 2 secondes et je perds ma place dans la roue du 97, je me retrouve enfermé, impossible de remonter ni à droite, ni à gauche. Dernier km, je suis en 25 ème ou 30 ème position, c’est foutu pour le sprint mais je vais le faire quand même. Nous arrivons sur la grande route mais impossible de passer. Malheureusement, le sprint se lance aux 500 m et je suis très loin, je mets le 11 et je fais comme les autres,
je reprendrais quelques places pour venir faire …17ème, Robert est 15 ème.
Ah, j’allais oublier de vous dire que le vainqueur, c’est le hollandais qui n’a jamais été repris et qui termine avec 12 secondes d’avance sur le peloton, c’est le Champion de Hollande, admiratif je le suis, c’est un exploit qu’il a réalisé le mec et il le mérite son titre croyez moi. Je ne suis pas du tout de ce niveau là moi, oh que non !
C’est sûr que si on m’avait dit le matin même que je pouvais faire cette course là avec ce classement, je vous garantis que je n’aurais pas hésité une seule seconde et j’aurais signé des 2 mains. Mais dommage quand même que je n’ai pas pu avoir une journée dans de bonnes conditions sans ça……., je pouvais prétendre à un podium. Mais bon, je suis super content quand même, 17ème sur 92 au départ, je suis satisfait.
Après notre arrivée, nous attendons celle de Jean Louis parti 25’ après nous mais il n’a pas pu passer la 1ère côte du 2ème tour avec le paquet, il finira quand même à revenir en solitaire sur un groupe de 20 gars et il leur disputera le sprint à l’arrivée. Il ne lui a pas manqué grand-chose pour rester au contact du gros du peloton qui termine pour la 2ème place mais ce sera pour l’an prochain avec un peu d’expérience en plus…..
Mais il s’est fait plaisir cette semaine et il parle déjà de revenir ….l’an prochain, c’est déjà gagné quelque part. D’autant plus qu’au départ, le contrat pour l’organisation du Championnat du Monde Masters sur Route à été reconduit jusqu’en 2012 ici même, super nouvelle.
Nous rentrons ensemble à l’hébergement où de suite après la douche, je repart en ville pour mettre le compte rendu sur internet, je ne suis pas trop au top de ma forme mais tant pis, il faut y aller même si j’aurais préféré m’allonger sur le lit.
Avec Nicole, on se fait un tour en ville et au local photo où les 1ères sont déjà exposée et j’en récupère, les plus jolies tout au moins.
18h20, nous allons au rdv pour le resto avec les autres, nous avons retenu dans une pizzéria qui affiche complet tous les jours, alors obligés que nous avons été de retenir une table. Là, ça se passe plutôt bien, on se régale mais je n’ai pas un gros appétit. Puis direction la remise des récompenses qui commencent….par une Marseillaise. Dans la catégorie 1901-1949, oui, oui, vous avez bien vu 1901-1949, il y a de la marge non ?
Michèle CHARLES, une vosgienne remporte son……14 ème titre plus accessoirement 2 titres de Championne d’Europe. Elle ne garde chez elle que les coupes du Mondial et de la Coupe du Monde, les autres sont au garage, effectivement, vu le nombre de titres obtenus et la taille des trophées, on la comprend…… Robert, 15eme et dernier recompense
Grégoire BALLAND, le Champion du Monde sortant de la catégorie 1965/1696, montera sur le podium mais sur la 2ème marche après s’être fait ajusté sur la ligne d’arrivée par un espagnol, c’est quand même extra de remonter sur le podium mondial mais descendre d’une marche, ça fout un peu les boules, je le comprends.
La remise terminée, direction la Place Centrale pour regarder le concert puis nous allons prendre un dernier verre avec Jean Claude GRANGE et son épouse. Retour à l’hébergement à 10h45, je commence le compte rendu jusqu’à minuit et demie, la pluie tombe à grand seau au dehors et ce sera comme ça toute la nuit.
Ajouter un commentaire